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Les crucifères sont une très large famille composé des choux, des radis, des navets, des moutardes, colza et roquette.
Beaucoup d'insectes (et volatiles) sont très friands de cette famille de légume (cf photo ci-contre), notamment les altises et piérides qui font des dégâts très rapidement. Une façon de s'en protéger est de mettre un voile.
Dès l'apparition des premières feuilles nous surveillons l'arrivée des premiers doryphores.
Nous récoltons donc manuellement les premiers adultes dans un bocal avec de l'eau savonneuse.
En limitant ainsi la population d'adultes nous réduisons les pondaisons donc les larves, beaucoup plus destructrices pour le plant de pomme de terre.
Si des larves viennent à éclorent nous les ramassons aussi.
Nous détruisons aussi les œufs de doryphores, mais parfois aussi de coccinelles (leurs pontes sont très similaires).
Dommage, car les coccinelles présentes sur les feuilles de pomme de terre cherchent elles aussi les œufs de doryphores !
Durant nos deux premières années de maraîchage nous utilisions le savon noir, mais nous ne constations pas de résultat réel. A l'échelle d'une serre ce procédé n'était pas efficace et les fourmis ne cessaient d'agglutiner de nouveaux pucerons sur les feuilles de nos courgettes et concombres.
Par contre, dès que les coccinelles font leur apparition et s'installent, les plantes retrouvent vite leur santé initiale.
Désormais il n'est donc pas rare que lorsque nous faisons un désherbage nous emmenions avec nous un pot pour aussi récolter les coccinelles adultes, larves ou nymphes et "forcions". Il ne reste qu'à les déposer sur les foyers de pucerons et le tour est joué.
Nous utilisons du paillage plastique. Il n'est pas biodégradable et non réutilisable. Ce n'est donc pas une solution durable et nous cherchons encore d'autres moyens de protéger nos culture de l'herbe.
Cette année nous utiliserons la toile tissée, qui est plus onéreuse mais réutilisable plusieurs fois. Nous verrons si cet investissement est judicieux et cherchons encore d'autre techniques de couverture du sol.
Le reste du désherbage se fait donc avec de l'huile de coude et quelques outils (binette, pousse-pousse, engins à moteurs)